Difference between revisions of "Rwanda/fr"

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Between 1959 and 1994, Rwanda was wracked by violence, culminating in the genocide of 1994 where more than 800,000 people were killed in 100 days. Over 130,000 people were put in prison on suspicion of genocide. At the conclusion of the violence, every national institution was affected. More than one million people fled the country and as much as a third of the population was internally displaced. During the turmoil, legal professionals and public officials left the country, leaving Rwanda's criminal justice system in shambles.
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Entre 1959 et 1994, le Rwanda a été dévasté par la violence qui a culminée avec le génocide de 1994, durant lequel plus 800 000 personnes ont été tuées en 100 jours. Plus de 130 000 personnes ont été emprisonnées sur la base de suspicion de participation au génocide. Aucune institution nationale n’a été épargnée par le cycle de violence. Plus d’un million de personnes ont fuit le pays et un tiers de la population a été contraint au déplacement interne. Durant la débâcle, de nombreux praticiens du droit et des représentants de l’administration publique ont quitté le pays, laissant le système de justice pénale rwandais en lambeaux.  
  
The post-genocide Rwandan government is currently trying to rebuild and transform the judicial system. In the justice sector, Rwanda has undertaken a major program of legal modernization and reform, culminating in the abolition of the death penalty in 2007. The Criminal Code was amended in 2004 to give arrestees the right to legal counsel during all stages of criminal proceedings, including initial interrogations.
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Le gouvernement rwandais post-génocide s’efforce actuellement de reconstruire le système judiciaire. Le Rwanda a entamé un programme de réformes juridiques, qui ont culminées avec l’abolition de la peine de mort en 2007. Le code pénal a été amendé en 2004 afin de donner aux personnes arrêtées le droit d’être représentées par un avocat à toutes les étapes de la procédure pénale, dont la phase interrogatoire.
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Le Ministère de la Justice a développé une politique d’aide juridictionnelle qui cherche à assurer l’accès universel à la justice des populations rwandaises. L’exercice effectif de ce droit reste entravé par la présence de seulement 450 avocats pour une population de 11.3 million de personnes. Il est estimé que 80% des personnes accusées d’un crime ne sont pas représentées par un avocat et ne bénéficient pas de conseils juridiques.
  
The Ministry of Justice developed a legal aid policy which ensured universal access to justice in Rwanda. The implementation of this right is frustrated by the presence of only 400 lawyers in the entire country of 8.4 million people. Over 80% of defendants in criminal trials are unrepresented and are not given legal advice.
 
 
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Revision as of 17:51, 12 November 2010

BACKGROUND

Entre 1959 et 1994, le Rwanda a été dévasté par la violence qui a culminée avec le génocide de 1994, durant lequel plus 800 000 personnes ont été tuées en 100 jours. Plus de 130 000 personnes ont été emprisonnées sur la base de suspicion de participation au génocide. Aucune institution nationale n’a été épargnée par le cycle de violence. Plus d’un million de personnes ont fuit le pays et un tiers de la population a été contraint au déplacement interne. Durant la débâcle, de nombreux praticiens du droit et des représentants de l’administration publique ont quitté le pays, laissant le système de justice pénale rwandais en lambeaux.

Le gouvernement rwandais post-génocide s’efforce actuellement de reconstruire le système judiciaire. Le Rwanda a entamé un programme de réformes juridiques, qui ont culminées avec l’abolition de la peine de mort en 2007. Le code pénal a été amendé en 2004 afin de donner aux personnes arrêtées le droit d’être représentées par un avocat à toutes les étapes de la procédure pénale, dont la phase interrogatoire.

Le Ministère de la Justice a développé une politique d’aide juridictionnelle qui cherche à assurer l’accès universel à la justice des populations rwandaises. L’exercice effectif de ce droit reste entravé par la présence de seulement 450 avocats pour une population de 11.3 million de personnes. Il est estimé que 80% des personnes accusées d’un crime ne sont pas représentées par un avocat et ne bénéficient pas de conseils juridiques.


QUICK FACTS

  • 2009 Prison Population: 59,598, 604 people per 100,000

RWANDA CRIMINAL DEFENSE MANUAL

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